La FIFA veut retrouver les personnes derrière ces comptes haineux pendant la Coupe du monde 2022

Grâce à l’intelligence artificielle, la FIFA a transmis à la police les coordonnées des comptes véhiculant des propos haineux pendant la Coupe du monde 2022. Le pic a été atteint lors du match France-Angleterre.

Le HuffPostRÉSEAUX SOCIAUX – Trouver l’identité derrière ces pseudos. Suite au déferlement de haine recensé en ligne lors de la Coupe du Monde fin 2022, la FIFA en collaboration avec le syndicat mondial des joueurs FIFPRO, a décidé de retrouver les personnes cachées derrière ces comptes haineux.

Ce dimanche 18 juin, la Fédération internationale de football a déclaré avoir retrouvé plus de 300 personnes. Des identités directement transmises aux forces de l’ordre.

Les propos discriminants, insultants et violents sont présents partout sur la toile. Avec ce projet de recherche, la FIFA a veillé à ne négliger aucun réseau et analyser « des plateformes comme Twitter, Instagram, Facebook, TikTok et YouTube » selon le média américain ESPN.

19 000 publications abusives

Au total, un peu plus de 20 millions de publications et de commentaires ont été analysés par l’intelligence artificielle. Et dans le lot : plus de 19 000 ont été signalés comme abusifs.

Plus précisément, 13 000 publications problématiques viennent de Twitter, un peu plus de 5 000 d’Instagram et un peu moins de 1 000 sur Facebook, selon l’étude lancée par la fédération.

Le Mondial avait démarré le 20 novembre dernier mais la fréquence des messages outranciers ou publications violentes est allée crescendo, au fur et à mesure de la compétition. « Les familles des joueurs étant de plus en plus référencées et beaucoup menacées si les joueurs retournaient dans un pays particulier – soit la nation qu’ils représentent, soit l’endroit où ils jouent au football », précise ce rapport.

Et la médaille de ce déchaînement de violence sur Internet revient à l’un des matchs de quart de finale : la confrontation entre l’équipe française et anglaise.

La FIFA relève aussi dans le détail le caractère des propos violents qui reviennent le plus souvent. D’abord on retrouve des insultes dites « générales » ou classiques puis rapidement des propos déplacés, du sexisme et des messages à caractères homophobes comme thématiques « préférées » des détracteurs sur les réseaux.

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Justine Le Bouhar

 

 

Source : Le HuffPost

 

 

 

 

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