La Cour suprême ordonne la réorganisation du vote dans le cadre de l’élection municipale de Maghama, marquant ainsi une décision décisive en matière de contentieux électoral.
Ainsi, la chambre administrative de la Cour suprême qui est habilité à dire le droit en matière de contentieux des élections municipales et régionales a rendu une décision qui fera jurisprudence en ce qui concerne l’élection municipale de la commune de Maghama.
M. Diallo Daouda Samba, candidat du PUD à la mairie, ayant obtenu la deuxième position selon les résultats provisoires, a déposé plusieurs recours auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) suite à la constatation d’irrégularités, voire d’une fraude organisée.
Selon les résultats provisoires de CENI, le parti au pouvoir INSAF avait remporté l’élection avec 1485 voix, tandis que le PUD avait obtenu 1155 voix, le plaçant en deuxième position.
Suite à l’examen des recours et les éléments de preuves versées au dossier, la chambre administrative de la Cour suprême a annulé l’ensemble du processus électoral du centre de vote de l’école 3.
Dans sa décision, la chambre administrative estime que les irrégularités constatées dans ce centre de vote ont compromis l’intégrité du scrutin, d’où la nécessité d’une reprise partielle du vote.
Avec les 1183 électeurs inscrits dans ce centre électoral, les résultats de l’élection pourraient être modifiés à l’issue de cette nouvelle phase de vote.
La réorganisation du vote offrira une opportunité de rectifier les problèmes constatés lors des opérations électorales du 13 mai 2023 et de restaurer la confiance dans le système démocratique.
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