Mauritanie : la baisse du chiffre d’affaires de la SNIM, un mauvais signe pour la vente du fer

Les observateurs s’interrogent ce début de semaine sur la baisse de plus d’un demi-milliard de dollars du chiffre d’affaires de la SNIM par rapport à 2021. Cette chute de 23 pour cent de la vente relance la difficile stabilité des cours du fer plombés par la reprise lente de la Chine en 2022.

Des résultats amers pour les dirigeants de la plus grande société nationale industrielle et minière qui viennent d’entériner avec douleur une chute libre de leurs chiffres d’affaires équivalente à plus d’un milliard de dollars par rapport à l’année faste de 2021. Et le record de plus de 13 millions de tonnes de fer en 2022 explique la bonne santé du fleuron de l’industrie mauritanienne.

C’est une mauvaise nouvelle d’abord pour la société confrontée à la hausse du prix du fer sur le marché mondial à cause de la guerre en Ukraine et de l’inflation. Et ensuite pour les travailleurs grands bénéficiaires de tous les records de production avec des augmentations de leurs salaires. Et pour l’Etat dont les recettes budgétaires proviennent de la vente du fer.

Les observateurs rappellent que le gouvernement de Ould Bilal avait bénéficié de 10 pour cent des recettes en 2020, l’année où la SNIM avait même doublé son chiffre d’affaires. C’est la fluctuation du prix du fer qui est pointée du doigt et qui explique malgré des productions records que le fer se vend mal avec en première ligne les cours du fer plombés par la reprise lente de la Chine en 2022 et qui installe le minerai de fer à moins de 100 dollars.

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 25 avril 2023)

 

 

 

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