
139 activités gouvernementales sont réalisées au cours du premier trimestre de 2023 sur un total de 514 activités soit 27 pour cent. Des chiffres éloquents qui traduisent les difficultés d’exécution du programme prioritaire du président mauritanien par les exécutants.
Cet aveu d’échec révélé encore une fois par le porte-parole du gouvernement à l’issue du dernier conseil des ministres a au moins le mérite de la transparence des activités gouvernementales au cours du premier trimestre de 2023 Avec 27 pour cent de réalisations, le chemin qui reste à parcourir est encore long. A moins d’un mois des élections cette faiblesse dans l’exécution des projets de développement constitue du pain béni pour l’opposition.
En termes de résultats c’est un bilan mitigé du gouvernement et un demi-échec de Ould Ghazouani dont la méthode du discours n’a pas porté ses fruits. L’incitation du gouvernement à l’action ne suffit pas pour relancer des départements longtemps confinés dans l’apparence du savoir-faire qui cache en réalité l’incompétence des exécutants. C’est la faiblesse des plans sectoriels qui est pointé du doigt qui laissent apparaître 46 pour cent seulement des activités en cours de réalisation.
Une lenteur qui résulte du manque de suivi des projets malgré la création de comités interministériels. Il est urgent de changer de logiciel de gouvernance pour passer à un mode plus actif qui consiste à faire des résultats le seul critère pour la nomination des ministres. C’est la meilleure façon de rapprocher l’administration à ses usagers.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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