France Culture – Poète puis homme d’État, Léopold Sédar Senghor laisse derrière lui un riche héritage : celui d’un vaste métissage culturel rendu possible par un enrichissement mutuel des civilisations, dont les rapports seraient enfin égalitaires…
Poète, écrivain et premier Africain agrégé de grammaire, Léopold Sédar Senghor devient président du Sénégal après que le pays a proclamé son indépendance en août 1960, et reste à sa tête jusqu’en 1980. Sa mandature est marquée par une politique culturelle ambitieuse, qui fait la part belle à la création contemporaine, à la promotion de la francophonie et à la création de festivals et d’expositions majeures qui donnent corps aux idéaux d’universalisme prônés par Senghor.
Pourtant, le poète-président demeure une figure controversée. Parfois accusé d’essentialisme, d’autoritarisme ou d’une complaisance trop affirmée envers la France, la pensée de Senghor doit également être comprise à l’aune de ces critiques et contradictions.
Comment comprendre aujourd’hui la pensée de Léopold Sédar Senghor ? Quelles sont les nouvelles pistes de lecture qui nous permettent de nous diriger dans une pensée aussi féconde que politique ? Quelle est la place de l’héritage politique et intellectuel de Senghor dans le Sénégal contemporain ?
Source : France Culture
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