Toutefois, poursuit le site d’information, “pour le cas spécifique du Sénégal, le problème relève d’autant plus d’un cercle vicieux que les mesures adoptées la semaine dernière pourraient déboucher sur une crise sociale, avec la grève illimitée que les conducteurs de cars entendent déclencher dès ce mardi. […] Tout se passe comme si, dos au mur, le gouvernement sénégalais avait fait le choix de sacrifier les transporteurs du pays de la Teranga, regrette encore Le Djely. Bien sûr, ils ont une part de responsabilité dans tous ces deuils occasionnés le long des routes. Mais ils ne sont pas les seuls à blâmer. Certains problèmes découlent plutôt de la désorganisation du service des transports. Alors que d’autres sont le fruit de la précarité, qui n’épargne ni les conducteurs ni les usagers.”