Jeunes écoliers à Nouakchott, le joli tintement dans la cour était le signe annonciateur de la fin de journée de classe.
A nous fritures, arachides grillées et autre « Mbrourou-sauce » exposées sur ces petits étals à même le sol.
Notre favori, c’était le « balbastiq ». Cette pochette plastique contenant un glaçon au sirop mélangé à une fine poudre de pain de singe que l’on suçait goulûment.
Mais bon ! Il fallait avoir régulièrement un petit pécule.
L’ardoise et la patience de notre vendeuse avaient leurs limites.
Alors, Sidi avait initié une offre de services bien originale.
Explorateur de chevelure…
Sidi avait développé une véritable expertise comme arracheur de cheveux blancs et autres nuisibles des cranes bien touffus de son entourage.
Sa petite entreprise était florissante, elle engrangeait de substantiels dividendes aussitôt transformés en « pain de singe » bien glacé.
Un cheveu blanc pour une ouguiya, une lente pour deux ouguiyas…
Il faut dire que Sidi avait un atout indéniable, une mécanique de haute précision : ses lunettes made in « Médina 3 ».
Une graine de champion notre ami Sidi !
Elbane Hamady
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À propos du port du Boubou dans les établissements scolaires
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