La Mauritanie tout entière, et en particulier son milieu associatif dans toute sa diversité, la pluralité de ses composantes et la variété de ses vocations, vient de perdre une de ses figures les plus illustres et les plus remarquables en la personne de feu Ahmed Ould Hamza, Président de l’Alliance Française de Nouakchott et de l’Association Mauritanienne pour la Francophonie et parrain de bien d’autres associations et organisations opérant dans le domaine de la culture.
Le défunt, qui fut aussi un des entrepreneurs industriels ayant le mieux réussi et un Président de la ville de Nouakchott qui a donné, en quelques années, à la Capitale du pays le plus grand élan vers la modernité qu’elle eût jamais connu, était un homme affable, courtois, sincère comme on n’en rencontre que rarement aujourd’hui, fidèle à ses principes et à ses amis et généreux.
C’était aussi un homme de consensus, dont les relations traversaient toutes les frontières de la diversité ethnoculturelle et linguistique de notre peuple, pour embrasser la Mauritanie unie et homogène ; celle qui a fait la symbiose de toutes les appartenances de son peuple et dont les composantes vivent dans l’harmonie sous le drapeau de l’unité nationale.
Et c’était un grand mécène, dont les intellectuels et les hommes et femmes de culture manqueront les encouragements, l’appui auprès des autorités et le soutien matériel à leurs activités.
A l’Association des Ecrivains Mauritaniens d’Expression Française nous perdons un ami ; un grand ami et un partenaire loyal, avec lequel il était efficace et agréable de travailler. Ensemble, nous avons réussi à maintenir allumé le flambeau de ce pan de la diversité culturelle de notre pays qu’est la francophonie, faisant de l’apprentissage de la langue française un moyen d’ouverture sur une grande partie du monde, de la littérature mauritanienne écrite en français un vecteur de la spécificité culturelle de notre peuple dans le monde et des écrivains et artistes francophones mauritaniens des ambassadeurs de nos valeurs, de nos langues nationales et de notre patrimoine.
La disparition de feu Ahmed Ould Hamza est une grande perte pour l’AEMEF, au nom de laquelle j’exprime ici toute l’affliction que ressentent ses membres et adresse les condoléances les plus attristées à la famille, aux amis et aux fans du regretté.
Qu’Allah le Tout-puissant lui réserve le meilleur accueil en son Saint Paradis.
Inna Li Llahi wainnaileyhirajioune.
Mohamed Ould Bouleiba,
Président de l’AEMEF
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