Les États-Unis à la rescousse des safaris en Afrique

En raison de la crise du Covid-19, les opérateurs d’écotourisme sur le continent sont exsangues. Des millions d’hectares de terre risquent d’être détruits s’ils ne sont pas protégés. Un fonds désormais soutenu par Washington vient en aide aux acteurs vertueux.

Alors que certains safaris se résument à une course aux Big Five (lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle), avec des conséquences terribles sur les animaux observés et leur habitat naturel, certains veulent mettre le holà. Cette semaine, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient soutenir la promotion de safaris respectueux de l’environnement en Afrique, où l’industrie du tourisme commence de nouveau à battre son plein.

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) en a fait l’annonce lors d’un sommet de trois jours qui a réuni près de cinquante dirigeants africains à Washington. Le balbutiant «Africa Conservation and Communities Tourism Fund» (ACCT), mené par des investisseurs et des défenseurs de l’environnement, espère lever quelque 75 millions de dollars pour financer les opérateurs de safari à travers le continent.

L’USAID s’est engagée à verser 2,5 millions de dollars pour réduire les risques et donner un coup d’accélérateur au fonds, dont pourraient bénéficier environ 44.000 personnes. L’ACCT travaillera avec des opérateurs de safari au Botswana, au Kenya, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie, et en Zambie.

«Le sort de millions de vies sauvages est en jeu»

Une note sur le projet publiée plus tôt cette année par Align Impact, une organisation de conseil en investissements, souligne que les opérateurs d’écotourisme ont été ravagés par les restrictions de voyage liées au Covid-19. «Le sort de millions d’hectares de terres et de vie sauvages est en jeu», explique Impact Align. Avant d’ajouter : «Si les opérateurs ne parviennent pas à se remettre d’aplomb financièrement, des terres sauvages qui étaient auparavant protégées seront exposées à de forts risques de destruction, ce qui ne ferait qu’empirer la santé de la planète, exacerberait le changement climatique, et priverait des populations locales d’opportunités d’emploi.»

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