Coupe du monde 2022 : la presse marocaine salue « le parcours épique » des Lions de l’Atlas

Au lendemain de la défaite de la sélection nationale face aux Bleus en demi-finale du Mondial au Qatar, la presse marocaine revient sur l’« aventure époustouflante » des hommes de Walid Regragui.

Le Monde  – « Parcours épique », « historique », Lions de l’Atlas « héroïques » sortis « la tête haute » et « par la grande porte »… la presse marocaine francophone a largement salué, jeudi 15 décembre, l’épopée marocaine au Qatar, qui a pris fin la veille après la défaite des hommes de Walid Regragui face aux Bleus de Didier Deschamps en demi-finale.

En dépit de cette élimination, la presse marocaine s’est félicitée de voir les Marocains réussir à briser le plafond de verre en devenant la première nation africaine à se hisser à ce niveau de la compétition. Le Canard libéré rappelle que les Bleus, champions du monde en titre, étaient donnés favoris et salue le mérite des Lions de l’Atlas, sortis, certes, mais « par la grande porte ». Les hommes de Walid Regragui « ont livré une excellente prestation, déployé du bon football malgré l’absence pour blessures de certains éléments-clés dans la charnière centrale », note l’hebdomadaire satirique marocain.

« Gonflés à bloc et galvanisés, déterminés à aller jusqu’au bout de leurs capacités, les Lions de l’Atlas ont fait croire à leurs supporteurs au Maroc, en Afrique et dans le monde arabe qu’ils sont capables de créer la surprise », peut-on lire dans les colonnes du Canard libéré. « Et c’est cela la force des Lions de l’Atlas, faire rêver les peuples et leur montrer que l’impossible n’existe pas en se hissant au plus haut niveau de la compétition après avoir éliminé de grandes équipes : la Belgique, l’Espagne et le Portugal. La France ce sera pour la prochaine fois certainement », prédit l’hebdomadaire.

 

Le « parcours épique » des Marocains aurait pu être tout autre « si [la] défense n’avait été touchée par des pépins physiques ces derniers jours », selon Le Petit Journal marocain. Même son de cloche du côté du quotidien marocain L’Opinion, qui avance que « le match se termina par une défaite que les Lions de l’Atlas ne méritaient point tellement leur prestation a été plus que satisfaisante avec un parcours qui a honoré, non pas uniquement les Marocains, mais aussi toute l’Afrique et le monde arabo-musulman ».

La magie Regragui

Pas de place pour les regrets pour autant. La dimension historique du parcours des Lions de l’Atlas est également mise en avant par l’hebdomadaire TelQuel, qui met en avant le fait que les joueurs de Walid Regragui sont les premiers « du continent africain à atteindre les demies ». Le Matin va plus loin et soutient que cette « épopée (…) restera gravée dans les esprits des Marocains et (…) sera certainement contée par les générations futures, malgré cette défaite en demi-finale. Les Lions ont définitivement démontré leur capacité à tenir tête aux géants mondiaux, et cette fin dramatique n’est peut-être que le début d’une nouvelle ère pour le football marocain. »

Une réussite due en partie au sélectionneur national, Walid Regragui, note Le 360o sport : « Désormais, l’avenir est tout tracé pour l’ancien entraîneur du Wydad [Athletic Club] qui, avec son effectif, a acquis une expérience non négligeable lors du tournoi qatari en affrontant, et battant, les plus grandes écoles footballistiques de la planète foot comme la Belgique, l’Espagne et le Portugal. Il a su regrouper une jeune équipe qui a un bel avenir devant elle », promet le média en ligne, alors que le Maroc doit affronter samedi (à 16 heures, heure de Paris) la Croatie lors de la petite finale.

 

« Après ce parcours exceptionnel au Qatar, (…) l’équipe marocaine peut désormais envisager l’avenir sereinement et continuer à rêver et à écrire de nouveaux chapitres glorieux de son histoire », avance Le 360o sport.

Un parcours remarquable, malgré la défaite, qui n’a rien d’une surprise pour Challenge, qui rappelle que « l’extraordinaire prestation de l’équipe nationale de football n’est pas le fruit du hasard, mais bel et bien la récompense de longues années d’investissement dans la formation des joueurs, dont beaucoup ont bénéficié d’une formation de qualité dispensée à l’Académie Mohammed VI de football, inaugurée par le roi Mohammed VI en 2010 à Salé ».

Dès le 14 décembre, le journal Al Bayane revenait sur les prouesses du onze marocain, fruit de l’investissement du royaume dans la formation : « Un pays qui aspire à devenir une grande nation de football se doit d’investir généreusement dans cette dimension qui est la condition sine qua non du succès à l’échelle continentale et internationale. »

 

 

 

 

 

 

Source : Le Monde 

 

 

 

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