Mauritanie : la politique soft power africaine en marche de Ould Ghazouani 

La participation du président Ould Ghazouani cette fin de semaine à Niamey aux sommets de l’UA sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et également la session extraordinaire sur la zone de libre-échange s’inscrit dans une dynamique d’intégration de la Mauritanie dans le continent africain. Une politique soft power en marche depuis son élection en 2019. 

Le double sommet de l’UA dans la capitale nigérienne est un enjeu économique important pour la Mauritanie qui se positionne de plus en plus comme un partenaire fiable avec ses voisins maghrébins et sahéliens et au-delà avec l’Union européenne dont vient de séjourner à Nouakchott, et également les Etats-Unis, la Turquie et la Chine. Ould Ghazouani dirige un pays qui recèle d’énormes ressources naturelles, le fer, l’or et le cuivre.

Des atouts qui attirent les investisseurs nationaux et étrangers et qui constituent des avantages pour une transition énergétique moins difficile que beaucoup de pays africains. Le grand projet gazier Grand Tortue Ahmeyin qu’elle partage avec le Sénégal, l’accord de création avec l’Algérie d’un gazoduc Nouakchott-Alger et celui du Maroc-CEDEAO-Nigéria sont autant de perspectives économiques non négligeables d’ici à 2030.

Ould Ghazouani a ainsi entre les mains un dossier béton pour faire partie des leaders dans la zone de libre-échange africain. A Niamey Ould Ghazouani a plusieurs cartes en main pour séduire ses homologues africains et en tirer profit pour booster son programme quinquennal. 

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 25 novembre 2022)

 

 

 

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