
Vanity Fair – Le dossier prouve que le FBI a suivi de près Aretha Franklin, et particulièrement sa relation avec Martin Luther King et Angela Davis. Celui-ci a été révélé grâce à la journaliste américaine Jenn Dize qui, quelques années plus tôt, avait demandé à avoir accès au document.
« J’ai reçu les fichiers. Bien qu’inachevés, ils montrent des suspicions récurrentes et écoeurantes sur la célèbre chanteuse noire, son travail, et son activisme », a t-elle précisé sur son compte Twitter. Le document, composé 270 pages, inclut les rapports d’une douzaine d’États américains. Des menaces de mort incessantes ou les critiques d’un « anti-fanatique », un détracteur de la chanteuse, sont documentés, à l’égard de la « Reine de la soul » et grande activiste des droits humains.
Un dossier non scellé
Parmi le fichier, 170 pages concernent une affaire de violation de droit d’auteur qui a débuté en 2005. Plusieurs mois avaient été nécessaires avant de retrouver le coupable : un « anti-fanatique » à l’origine de la vente de DVD et CD piratés des performances de la chanteuse américaine. Celui-ci n’a toutefois jamais été jugé.
En parallèle, des notes à propos des concerts de 1967 à 1968 d’Aretha Franklin, à la Conférence du Leadership Chrétien du Sud (SCLC) -dont Luther King en était le président- indiquent qu’ils ont été qualifiés d’évènements d’« infiltration communiste » par le FBI. Selon eux, la chanteuse aurait également été impliquée dans la préparation d’un « grand concert commémoratif » après l’assassinat de King en 1968. Selon le média Pitchfork, cet épisode a produit « une étincelle émotionnelle qui pourrait déclencher des troubles raciaux dans cette région ».
Source : Vanity Fair
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