Les pluies enregistrées cette semaine dans la capitale font resurgir le calvaire des citoyens au niveau de la circulation automobile et des piétons et de dégagement des eaux surtout dans les quartiers de la Sebkha, de Ryad et de Dar Naim.
Cette situation qui perdure depuis des décennies est encore loin de trouver des solutions dans la politique d’assainissement de la capitale. Le plan d’intervention tarde à venir à cause de la lenteur dans l’exécution du projet pour mettre fin aux eaux stagnantes qui impactent sur la santé des populations.
Chaque année ce sont les quartiers populaires de la Sebkha de Ryad et de Dar Naim qui sont confrontés aux eaux de pluie qui se transforment le plus souvent en mare ou petits lacs d’où l’impérieuse nécessité de pompage.
Depuis 2019 le plan directeur d’assainissement semble piétiner dans sa phase d’exécution. Tous les moyens financiers ne suivent pas non plus à la hauteur des enjeux d’une capitale qui compte aujourd’hui près d’un million d’habitants soit environ le tiers de la population globale.
Les dispositifs actuels d’assainissement de la capitale sont inadéquats avec la réalité démographique et environnementale : fosses à fond perdu, latrines publiques et les défécations dans la nature.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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