Le président de la commission préparatoire du dialogue politique sort de son silence en pointant la responsabilité de l’opposition sur l’arrêt du processus démocratique. Ould El Waqf cherche en visant l’opposition à dédouaner la commission et à crédibiliser le pouvoir.
C’est une sortie médiatique bien calculée par le secrétaire général de la présidence et président de la commission préparatoire du dialogue politique. En rappelant que le président Ould Ghazouani n’était pas au départ d’accord avec un dialogue qui n’avait de sens dans un pays qui ne connaît pas de crise politique, Ould El Waqf joue un double jeu. Celui d’un médiateur et d’un pion pour faire échouer les assises nationales.
En pointant la sortie de certains partis de l’opposition faisant allusion à l’IRA et l’APP comme responsable de la suspension du dialogue politique, le représentant officiel du chef de l’exécutif met le doigt où il fait mal et renvoie la balle à l’autre camp. L’espoir d’un retour du pouvoir à la table des négociations s’éloigne laissant planer ainsi un risque de confrontation des deux camps à quelques mois des législatives, municipales et régionales avec la présidentielles de 2024 en ligne de mire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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