L’augmentation soudaine du prix du carburant par le gouvernement face à la flambée sur le marché mondial est considérée comme une mesure impopulaire sans accompagnement des citoyens les plus démunis.
Cette politique de réaction du gouvernement de Ould Bilal est critiquée par les observateurs qui pointent des exécutants qui sont loin des préoccupations quotidiennes des citoyens et qui manquent de vision à long terme. En augmentant le prix du gazole et de l’essence c’est toute la chaîne des producteurs aux distributeurs les pompes à essence aux consommateurs qui sont frappés de plein fouet avec le risque de l’augmentation du prix des transports surtout privé.
C’est une mesure même si elle est justifiée par la crise internationale, est impopulaire. Elle devrait s’accompagner par d’autres mesures de soutien au pouvoir d’achat des plus démunis et les acteurs du transport.
La réaction à elle-seule ne suffit pas pour régler un problème structurel qui relève de la politique énergétique qui ne fait pas exception aux autres secteurs prioritaires du gouvernement qui manque d’imagination. C’est le propre des régimes qui s’activent plus pour leur reconduction que du changement de leur logiciel de gouvernance.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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