
Jeune Afrique – Très endettée, la compagnie devrait prochainement retrouver des marges de manœuvre grâce à une augmentation de capital. Un répit qui permettra de revoir son positionnement et de repenser la gestion de sa flotte.
Sans la décision de Nouakchott, en septembre dernier, de participer à une augmentation de capital de Mauritania Airlines, la compagnie aurait vu ses six appareils définitivement cloués sur le tarmac. Fondée en 2009 sur instruction du président Mohamed Ould Abdelaziz, elle a toujours été déficitaire.
L’an dernier, elle avait consommé 85 % de son capital et plus un fournisseur ne voulait lui faire crédit. D’ailleurs, dans la capitale mauritanienne, la plupart des hommes d’affaires pensent toujours que la compagnie ne pourra pas échapper à la faillite.
Son directeur général, Mohamed Ould Biyah, sait que redresser les comptes ne sera pas une mince affaire. Durant les cinq mois qui ont suivi sa nomination, en mars 2021, il a usé de toute sa force de conviction pour redonner confiance à ses interlocuteurs.
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Julien Clémençot
envoyé spécial à Nouakchott
Source : Jeune Afrique
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