Mauritanie : des aveux d’impuissance de l’action gouvernementale à l’index

Après que le ministre de l’Economie le poids lourd du gouvernement ait jeté le pavé dans la marre sur les dysfonctionnements des projets de développement, le ministre de l’Habitat reconnait le retard des travaux de la place Ibn Abass de la capitale.

 Alors que le ministre des Transports interpellé par les députés renvoie le retard de la réhabilitation de la route Boutilimit-Aleg au marché qui n’a été signé par l’entreprise d’exécution que 8 mois après le début des travaux. Pour un tronçon de 112 km dont les travaux ont débuté en 2019, il s’agit d’un retard inadmissible révélateur de dysfonctionnements graves révélés par le ministre de l’Economie qui est allé plus loin que la lenteur d’exécution des programmes du gouvernement en pointant les pertes énormes de l’Etat mauritanien.

Un manque à gagner qu’il attribue à l’incompétence et au laxisme des coordinateurs des projets de développement.

Deux aveux d’impuissance de l’action gouvernementale après trois ans de gouvernance de Ould Ghazouani au moment où l’UPR est rebaptisé « INSAF » en quête d’un souffle nouveau pour les prochaines législatives municipales et régionales avant la présidentielle de 2024.

Les deux ministres qui sont montés au créneau cette semaine sont conscients que leur poste dépend des résultats et du sérieux avec lequel ils ne vont plus accepter aucun retard dans l’exécution des travaux des infrastructures routières.

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 08 juillet 2022)

 

 

 

 

 

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