La préparation unilatérale des élections de 2024, la suspension unilatérale du dialogue nationale et l’incapacité du président Ould Ghazouani à régler la faim et la soif des citoyens. C’est le triptyque du président de l’UFP au cœur de son rassemblement populaire à Nouakchott cette fin de semaine.
Face au laxisme du président mauritanien dans la gestion des problèmes de faim et de soif des citoyens Ould Maouloud réclame son départ après trois ans de gouvernance. Ce durcissement du ton du président de l’UFP intervient au moment où l’UPR qui vient de changer de nom est entrain de préparer les élections de 2024.
Une anticipation qui contraste avec les problèmes en suspens relatifs à la suspension unilatérale du dialogue national et l’incapacité du chef de l’exécutif à faire face aux tensions ethniques qui menacent l’unité nationale et la cohésion sociale.
C’est le silence sur le règlement définitif du passif humanitaire qui est pointé du doigt, le talon d’Achille de la cohabitation. Pour enfoncer le clou Ould Maouloud est revenu sur les nominations discriminatoires civiles et dans l’armée depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019. Un constat gravissime pour l’avenir du pays.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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