Le processus de préparation des élections de 2024 est déclenché par le gouvernement qui vient de mettre en place des comités techniques. La CENI emboîte le pas en demandant aux citoyens de concourir à la bonne tenue des élections.
En réalité toutes ces manœuvres politiques dès maintenant ne visent qu’à préparer le deuxième mandat de Ould Ghazouani. Les observateurs s’interrogent sur la détermination du premier ministre à travers les comités interministériels pour préparer les élections de 2024 alors que le dialogue national est suspendu unilatéralement par la commission nationale préparatoire.
Ces assises nationales sont censées ’apporter des réformes dans le sens d’une révision du système électoral en faveur de l’UPR. C’est la prétendue instance électorale indépendante la CENI qui vient ainsi emboîter le pas du gouvernement en demandant aux citoyens de se tenir prêt.
Une invitation qui ressemble fort à un maintien du fichier électoral objet de litige avec l’opposition qui entend une mise à jour et un changement des deux lois qui régissent les élections, la CENI et le conseil constitutionnel.
Ce sont les deux textes qui organisent les élections depuis 1991 la tricherie politique et la fraude. Dans ces conditions, les observateurs craignent des élections prochaines non consensuelles et non-transparentes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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