L’UPR apparaît comme un parti au pouvoir embarrassé et entre la vérité et la propagande après la publication de la carte politique par la presse nationale indépendante.
C’est du moins le sentiment des observateurs qui admettent que la fuite du document du ministère de l’Intérieur est incomplète parce qu’elle ne pointe que la carte politique dans la vallée. Hormis cette critique, l’hégémonie de l’UPR sur l’échiquier politique est incontestable.
La sortie médiatique de son président cette semaine à Nouakchott est une mise au point pour appuyer le ministère de l’Intérieur manifestement dans la rétention de l’information, un des principes de gouvernance des régimes autoritaires.
C’est une propagande et un embarras à la fois du parti majoritaire face à la révélation de la presse indépendante. C’est le sans partage de l’UPR sur la scène nationale qui est pointée du doigt qui résulte de l’alternance militaire consolidant un parti avec une majorité absolue au parlement et une large majorité des mairies et de conseils régionaux. La première force de l’opposition TAWASSOUL arrivant loin derrière.
Cette configuration politique depuis les élections de 2018 et de 2019 reflète bien l’influence des personnalités de l’UPR sur la scène politique qui n’est plus à démontrer avec une prédominance des anciens acteurs politiques des régimes de Ould Taya à Ould Aziz et l’arrivée de nouveaux arrivistes de jeunes du régime de Ould Ghazouani.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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