L’effondrement d’une classe dans une classe primaire au Hodh Chargui et qui a fait un mort et 9 blessés suscite des émotions dans la région et la tristesse des Mauritaniens. Ce drame est considéré par les observateurs comme un accident évitable si le ministère de l’Education nationale avait réagi pour reconstruire la classe concernée par les parents d’élèves.
C’est une responsabilité qui incombe au ministère de l’Education nationale doté d’un budget conséquent pour la construction des écoles sur tout le territoire. Ce drame cette semaine au Hodh Chargui, une région qui vient d’être frappée par des intempéries causant ainsi l’effondrement d’une classe de primaire dont le bilan un mort et neuf blessés suscite la tristesse des familles, des populations et des collectivités locales ainsi que le gouvernement.
C’est la substitution des parents d’élèves au devoir de l’Etat qui est pointée du doigt, une fierté pour eux pour la scolarisation de leurs enfants dans une région à peine reconstruite après plusieurs années d’inondations et de défaillance au niveau du service public.
Ce regard critique sur les missions de l’Etat ne minimise pas les efforts du gouvernement de Ould Bilal pour la construction de nouvelles écoles qui constituent une rupture par rapport au régime précédent qui privilégie le bradage des écoles au profit du privé notamment à Nouakchott. C’est un incident malheureux mais faire valoir de test au ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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