Moutons de Tabaski : suite aux sanctions contre le Mali, les éleveurs mauritaniens fourniront le Sénégal

 Afrique.le360.ma – L’Aïd al-Adha, aussi appelée Tabaski en Afrique de l’Ouest, sera célébrée début juillet prochain. Une échéance qui va arriver dans un contexte de fermeture de la frontière Sénégal-Mali, suite aux sanctions de la CEDEAO, suscitant l’inquiétude des Sénégalais quant à la disponibilité des moutons.

 

 

L’Aïd al-Adha, connue sous le nom de l’Aïd el-Kébir et appelée Tabaski dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, est annoncée pour début juillet prochain. Et du fait des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les Sénégalais musulmans affichent une certaine crainte quant à l’approvisionnement suffisant du pays en moutons, indispensables à cette fête.

Et pour cause, annuellement, ce sont quelque 750.000 têtes de cet ovin qui sont importées par le Sénégal, en provenance de deux pays, le Mali et la Mauritanie, afin de satisfaire la demande en moutons à sacrifier durant cette fête de l’Aïd el-Kébir. Ainsi, l’inquiétude se fait sentir quant à l’absence du mouton malien qui pourrait provoquer une pénurie de bétail.

Face à cette perspective, Hacen ould Taleb, président du Groupement national des associations sylvo-agropastoral (GNAP) de la Mauritanie rassure quant à la capacité des éleveurs mauritaniens à assumer pleinement et entièrement la tâche et à exporter les ovins selon les attentes. Il signale que le gouvernement sénégalais a déjà pris les devants, en dépêchant à Nouakchott une forte délégation conduite par le ministre de l’Elevage.

Ainsi, les mesures sont-elles prises à temps avec la suppression des taxes, l’accompagnement au plan sanitaire, une campagne menée par le GNAP auprès des éleveurs mauritaniens, dont certains se trouvent déjà en transhumance avec leurs troupeaux en territoire sénégalais.

Des conditions qui autorisent à penser que les sanctions contre le Mali devrait avoir un impact relativement limité sur l’approvisionnement du marché sénégalais pour la Tabaski, selon le président du GNAP.

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Notre correspondant à Nouakchott Amadou Seck

 

Source : Afrique.le360.ma (Maroc)

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