Dadju : « Au début, je ne voulais pas chanter l’amour »

Chanteur et musicien, il caracole au sommet de tous les classements, collectionne disques de platine ou de diamant, et s’apprête à remplir les 48 000 places du Parc des princes. Dadju est l'invité d'Augustin Trapenard.

France Inter – La sortie de son troisième album, Cullinan, se profile comme l’évènement de ce vendredi ! Depuis mercredi, il est à l’affiche de IMA, de Nils Tavernier, dans lequel il joue son propre rôle. Dadju est dans Boomerang.

Extraits de l’entretien

« Mon destin est d’être tombé et de m’être relevé à chaque fois. J’ai vécu dans la rue avec ma mère et j’ai fait des erreurs, mais je crois à l’effet placebo : quand on croit que tout va bien se passer, tout va bien se passer. »

« Les Congolais sont peut-être le peuple qui chante le plus l’amour. Ma manière de chanter découle de cette musique ; quel que soit le style, je serai toujours influencé par la rumba congolaise. »

« Être ambassadeur, c’est être un représentant, être un drapeau, être le transmetteur d’une culture. J’ai toujours eu pour habitude de mettre en valeur mes origines et mon héritage dans ma musique. »

« Il faut de la chaleur dans la musique et dans son rythme. Même un thème triste peut être chaleureux, et l’on peut donc pleurer en dansant. C’est ce que l’on trouve d’ailleurs dans la rumba : on pleure tout le temps, mais en dansant. »

« Ce qu’il y a de plus Céline Dion en moi, c’est l’amour. C’est chanter tous ses chagrins sous de belles mélodies et avec un calme olympien. »

« Au début, je ne voulais pas chanter l’amour. J’ai grandi dans le 93, tout le monde était rappeur autour de moi, et chanter « je t’aime » à tue-tête c’était pas crédible, on s’en foutait. »

« Gims est une superstar, un professeur malgré lui et un monstre qui prend toute la lumière. Avoir été son frère a rendu les choses compliquées à mes débuts : tout ce que je faisais revenait vers lui. »

« Je ressens un devoir naturel envers ma mère. Elle m’a élevée seule, moi et mes frères et sœurs, s’est sacrifiée et a supprimé ses rêves pour nous. C’est inestimable. Rien ne pourra jamais rembourser la dette que j’ai envers elle. »

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Augustin Trapenard

Source : France Inter

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