
L’ex-président mauritanien Ould Aziz vient de mandater l’avocat algérien Bachir Mecheri pour sa défense au moment où près d’une douzaine de personnalités impliquées dans l’affaire de la corruption de la décennie recouvrent leur liberté.
Cette fin de contrôle judiciaire de ses proches est une bonne nouvelle pour le doyen du barreau algérien qui reprend un dossier de justice carabiné vu sous l’angle des graves accusations de corruption d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent pour son client.
Ce rapprochement de l’ex-président mauritanien est considéré comme une nouvelle carte à jouer d’autant plus que durant ses deux mandats Ould Aziz n’a cessé de soutenir le Polisario au point même de donner la nationalité à certains réfugiés de Tindouf. Une naturalisation qualifiée de haute trahison par son successeur. C’est peut-être le seul joker au moins ne serait-ce que pour obtenir une condamnation minimale par rapport à la gravité des accusations.
Mais dans un nouveau contexte où Ould Ghazouani est courtisé par Tebboune et Mohammed VI, le recours à Bachir Mecheri, un des ténors du barreau algérien changerait difficilement la donne. Politique. C’est un nouvel épisode dans ce long feuilleton politico-juridique dont l’épilogue est attendu dans les mois à venir.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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