
Alors que l’opposition mauritanienne sous la houlette du parti islamiste TAWASSOUL est en voie de désigner ses principaux représentants au dialogue politique, le gouvernement dégage sa responsabilité sur tout retard de ces assises nationales.
C’est un message du pouvoir considéré par les observateurs comme le rejet de la lenteur actuelle du dialogue politique sur la scène nationale depuis plus de 6 mois. Une hystérisation du débat qui perdure. L’opposition est avertie. Elle devra parer au plus pressé pour désigner ses principaux représentants sur la base de principes très clairs pour ne pas paraître ridicule face au pouvoir qui a déjà sa feuille de route dont les grandes lignes contournent la ligne rouge du règlement définitif du passif humanitaire, le lourd héritage du régime de Ould Taya. C’est la pierre d’achoppement du dialogue inclusif réclamé par l’opposition même si Ould Ghazouani promet qu’il n’y aura pas de questions taboues. L’opposition est devant ses responsabilités pour aller jusqu’au bout pour être crédible et rester comme une force alternative à la gouvernance militaire depuis 1978.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 04 février 2022)
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