
L’annonce par le premier ministre mauritanien cette semaine devant l’Assemblée nationale d’un recrutement le plus important en 2022 de 4000 fonctionnaires est un signal fort du gouvernement à relever le défi de l’emploi en Mauritanie.
C’est un immense soulagement des prestataires de l’éducation nationale qui ont bataillé pendant des années pour obtenir le statut de fonctionnaires. Et c’est une promotion interne pour les milliers d’instituteurs auxiliaires, d’instituteurs et de professeurs de collège qui attendaient depuis longtemps. Il faudra ajouter à ce nouveau bataillon de la fonction publique d’autres centaines d’enseignants, de professeurs et de formateurs par voie de concours externe.
Au bout du compte, 4000 nouveaux fonctionnaires en 2022. C’est un pari pour l’emploi pour le gouvernement de Ould Bilal qui entend accélérer le programme quinquennal de Ould Ghazouani.
Ce renfort d’effectifs de la fonction publique dans l’enseignement permettra de combler le déficit depuis des décennies mais ne règle pas les problèmes structurels de l’éducation nationale dont la refonte est toujours attendue par les observateurs et notamment les acteurs culturels nationaux qui fondent leur espoir sur la réintroduction des LN ( pulaar, sooninke et wolof) dans le nouveau système éducatif avec la création de l’institut pour la promotion de ces langues.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 28 janvier 2022)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com