La gestion de la crise sécuritaire au Burkina est au cœur du coup d’Etat dirigé par un lieutenant-colonel de l’armée Paul-Henri Sandaogo Damiba qui promet de rendre le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable.
La dynastie des colonels fait son chemin au Sahel avec ce nouveau coup d’Etat militaire au pays des hommes intégres.Le Burkina, le Mali et le Niger représentent la zone des 3 frontières ciblée par les Jihadistes. Une zone de défense prioritaire pour le G5 Sahel qui comptabilise ainsi 3 coups d’Etat avant son prochain sommet à N’Djaména.
C’est la réorganisation de Barkhane qui est pointée du doigt comme un des facteurs qui peuvent déstabiliser certains pays comme le Mali qui poursuit son bras de fer avec la France et le contournement des sanctions de la CEDEAO. Cette nouvelle crise au Burkina est la résultante de la mauvaise gestion de la crise sécuritaire dénoncée depuis des années par les populations surtout à la frontière, cibles privilégiées des jihadistes.
Le tombeur du président Kaboré le lieutenant-colonel Damiba à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration promet de remettre le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable en attendant les sanctions de la CEDEAO, le mauvais arbitre régional qui siffle toujours en retard. Après le Mali, le Burkina à moins d’une année les militaires reviennent au pouvoir.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 25 janvier 2022)
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