Les dures sanctions Ouest-africaines contre le Mali continuent de susciter des réactions au sein de la communauté internationale et des réseaux sociaux avec le revers de la France à l’ONU où la Russie et la Chine ont mis leur véto contre la résolution de Paris soutenant les sanctions de la CEDEAO.
C’est une deuxième mauvaise nouvelle pour les chefs d’Etat africains de la CEDEAO et pour Paris, qui survient au lendemain de la décision de la Guinée d’ouvrir ses frontières avec le Mali. Un deuxième revers qui ouvre des perspectives diplomatiques dans la sous-région.
L’Algérie tend la main au colonel Goita et à la CEDEAO pour trouver rapidement une solution. Alger est réputée pour sa diplomatie active dans le cadre des conflits inter africains. Le président de la transition malienne est conscient qu’il faudra abandonner le délai de 5 ans trop long et considéré comme un mandat plein des putschistes.
En attendant la marche de soutien du peuple malien contre les sanctions le 14 janvier prochain à Bamako, la junte militaire prépare un plan de riposte à la hauteur de la gravité de la situation. Cette rupture régionale est considérée par les observateurs comme une instrumentalisation de la France aux desseins avoués de la Françafrique en marche qui tente de dissimuler son échec militaire au Sahel.
Les nouveaux maîtres de Bamako entendent poursuivre leur logique en comptant désormais sur la Chine, la Russie qui viennent de faire capoter la proposition de la France à l’ONU soutenant les sanctions de la CEDEAO. Entre la crise sécuritaire, sanitaire et politique, le Mali peut compter sur son peuple.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 12 janvier 2022)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
-
-
-
-
