
Au lendemain du discours du chef de l’Etat mauritanien, les Imams sont appelés à unifier leurs sermons vendredi prochain pour bannir l’apologie de la descendance. Une invitation des Affaires islamiques à dénoncer les séquelles de l’esclavage et la recrudescence des expressions tribales.
Les Affaires islamiques devenues un département de souveraineté sous le régime de Ould Ghazouani focalisent de plus en plus l’attention des observateurs qui pointent une offensive sur les axes prioritaires du gouvernement.
Après des sermons sur le respect des gestes barrières pour lutter contre la propagation du covid-19, la nécessité de se faire vacciner contre le virus, les Imans sur tout le territoire, sont appelés le vendredi prochain à bannir l’esclavage, les expressions tribalistes et régionalistes.
Une apologie de la descendance condamnée par Ould Ghazouani dans son discours à Quadane à l’occasion du festival des villes anciennes. Le président mauritanien inaugure ainsi un mode de gouvernance où tous les ministères sont mis à contribution, polarisant ainsi l’action gouvernementale. Le premier soufi locataire du palais de Nouakchott est peut-être en train de gagner son pari.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 15 décembre 2021)
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