Les idées d’un militaire pour contrer le terrorisme au Sahel

Babacar Gaye, général sénégalais retraité, ancien patron des forces de l’Onu en RCA, insiste sur l'effort militaire.

Deutsche Welle – Le Bénin est toujours sous le choc de deux attaques terroristes en trois jours. Il s’agit de deux tentatives d’infiltration dans le nord du pays. Une position de l’armée béninoise située à Porga, à la frontière avec le Burkina Faso, a été prise pour cible dans la nuit de mercredi (01.12) à jeudi.

La veille, mardi, une autre attaque avait eu lieu, toujours à la frontière du Burkina Faso.

 

L’importance de la coopération militaire

 

Au Bénin, mais aussi au Burkina Faso, au Mali, dans tout le Sahel, les dirigeants tentent de trouver des solutions pour faire face à ces nouvelles attaques à répétion.

« On dit qu’il ne faut pas le tout sécuritaire, mais il faut quand même une certaine suffisance militaire« , estime Babacar Gaye, général sénégalais retraité, ancien patron des forces de l’Onu en RCA, qui s’exprimait dans la matinale de la DW ce vendredi 3 décembre.

Pour lui aucun doute : les déficits capacitaires des armées du Sahel « sont une des causes des difficultés actuelles« . Babacar Gaye ajoute à ce problème, ceux liés aux conflits internes, aux dysfonctionnements multiples, au manque d’accès aux services de bases.

Il appelle les pays de la Cédéao à s’engager davantage sur les actions militaires. « Il faut une véritable synergie entre toutes les forces engagées dans le Sahel« .

Reprendre le contrôle du terrain

Babacar Gaye estime que les tentatives de dialogue avec les djihadistes, comme celles que veut engager le Mali, ne peuvent régler le problème dans sa totalité.

 

Lire la suite

 

 

 

 

Eric Topona

La rédaction francophone

 

 

 

 

 

 

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Quitter la version mobile