Trarza : Une forte demande pour nommer le Pont de Rosso Emir Ely Ould Mohamed Lehbib

Le Calame  Samedi 27 novembre, la Maison des Jeunes de Rosso a abrité une journée culturelle pour demander que le pont, dont la première pierre sera déposée le mardi prochain et qui reliera les deux rives du Fleuve Sénégal, porte le nom de l’Emir Ely Ould Mohamed Lehbib.

Les activités de la réunion comprenaient d’instructives conférences présentées par des chercheurs, des experts et des historiens mauritaniens et sénégalais qui ont traité du rôle et de la place historique de l’Emir Ely Ould Mohamed Lehbib qui mérite qu’on donne son nom à ce important ouvrage en raison des ponts construits par lui et ses parents, Mohamed Lehbib et Diombot Mbodj, lesquels ont constitué l’inébranlable base pour construire les solides relations ancrées dans l’histoire et la géographie liant les habitants des deux rives.

Le débat a réuni l’émir du Trarza, Ahmed Salem Ould Hbib, le président de son conseil régional, Mohamed Ould Brahim Ould El-Sayed, le maire de Rosso, Bamba Ould Daramane, le secrétaire fédéral du parti au pouvoir dans la Wilaya, Mohameden Ould Baba Ould Hamdi, le grand poète Mohamed Ould Al-Meidah et un certain nombre d’élus et de cadres, autour des petits-enfants de l’Emir Ely et de la princesse Diombot Mbodj.

Les intervenants ont été unanimes à demander que ce pont porte le nom de l’Emir Ely Ould Mohamed Lehbib et un grand nombre d’élus de la Wilaya ont publié un document demandant cela.

Diawdine Amadou Bakhaw Diaw, notabilité coutumière du Walo, a présenté une conférence détaillée sur les relations entre l’émirat des Trarza et le royaume du Walo. ‘’En tant que notable du Walo, je suis là pour discuter de la résistance des Terrouzi et des Walo Walo face à la pénétration coloniale. La première des résistances est celle de la guerre de la gomme arabique.

En 1700, la gomme arabique était le produit le plus luxueux et le plus cher. Les côtes mauritaniennes étaient la zone la plus prisée par les français et les allemands. Les français avaient le monopole de la vente de la gomme, de Nouadhibou jusqu’au fleuve et même au-delà du Brakna. Ils rachetaient la gomme à Rosso près de Breun, l’apportaient à Saint Louis et la revendaient en Europe’’, dira-t-il dans son introduction.

Les français avaient donc beaucoup d’intérêts dans la région. C’est pourquoi ils étaient contre le mariage de Djimbott Mbodj avec Mohamed Lehbib, l’Emir du Trarza puisqu’elle menaçait directement ces intérêts. ‘’Ils ne souhaitaient surtout pas que cette union débouche sur une naissance qui symboliserait l’union entre les deux rives.

Lire la suite

 

 

 

 

Source : Le Calame

 

 

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Quitter la version mobile