Taxis volants en Ile-de-France : tests en conditions réelles à la fin de l’hiver

Paris MatchL’aéroport de Pontoise va servir d’infrastructure de test pour les futurs taxis volants en Ile-de-France.

Une trentaine d’industriels et d’institutions vont mener des tests en conditions réelles pour de futurs taxis volants en Ile-de-France à partir de la fin de l’hiver sur un aéroport du Val-d’Oise, ont annoncé jeudi les promoteurs de ce projet.

 

« Nous allons faire naître ici le premier +vertiport+ européen », s’est enthousiasmé Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports franciliens, en participant à l’inauguration de cette zone installée sur l’aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, à 35 km au nord-ouest de Paris.

« Cette inauguration donne le coup d’envoi des premières expérimentations en conditions réelles sur les véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical » (eVTOL, leur acronyme anglais), selon un communiqué commun d’ADP, de la Région Ile-de-France et de la RATP.

 

L’entreprise de transport va mettre à disposition du projet son laboratoire analysant les bruits et les vibrations, a expliqué à l’AFP sa PDG, Catherine Guillouard: même bien plus silencieux que des hélicoptères, « il est très important que ces nouveaux véhicules et leur opération soient acceptables par la population ».

Le premier eVTOL testé sera celui de l’entreprise allemande Volocopter, mais d’autres start-up comme Vertical Aerospace, Ascendance et Lilium participent au projet, tout comme Airbus et Thales.

 

Une piste de 1.600 mètres

 

L’aéroport de Pontoise a été choisi parce qu’il s’agit d’un aéroport « complet, avec une piste de 1.600 mètres, une caserne de pompiers, une tour de contrôle », a remarqué Edward Arkwright, numéro 2 d’ADP: « on veut tester toutes les composantes du dispositif » lors de ces opérations qui vont démarrer « fin février, début mars ». Se pose aussi la question de « l’acceptabilité sociale » de ces engins, a reconnu Mme Guillouard, qui espère voir les taxis volants transporter à la fin de la décennie « quelques milliers de passagers tous les jours ». L’objectif est de limiter le coût d’une course à « deux fois le prix d’un VTC », soit une centaine d’euros, selon elle.

Lire la suite

 

 

 

 

La Rédaction avec AFP

 

 

 

 

Source : Paris Match

 

 

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page