Les observateurs reviennent cette fin de semaine sur l’agitation politique brandie par le porte-parole du gouvernement en filigrane des réactions négatives de l’opposition sur la concertation nationale sur la réforme du système éducatif ouverte cette semaine à Nouakchott par le président mauritanien.
L’actuelle agitation politique dont le soubassement est la concertation nationale sur la réforme de l’éducation nationale dans une concertation nationale ou dialogue politique qui tarde à venir, est considérée par les observateurs comme une carte politique du gouvernement pour diviser l’opposition.
C’est l’opposition radicale qui est visée et à sa tête le président des FPC qui a suspendu sa participation dès la première journée qualifiant les travaux de cache-sexe du gouvernement pour appliquer une réforme qui va tourner le dos à la diversité culturelle.
Le porte-parole du gouvernement qui reconnaît des tiraillements et des tensions politiques entend jouer sur la peur pour disqualifier l’opposition. Ce jeu s’apparente à celui de Ould Ghazouani dont les confidences à la presse internationale avaient révélé que la Mauritanie n’avait pas besoin de dialogue politique parce qu’elle n’est pas en crise actuellement. Les observateurs ne sont dupes de cette hypocrisie du pouvoir qui fait croire qu’il ne discrimine personne en invitant tous les acteurs politiques y compris les leaders dont les partis ne sont pas reconnus officiellement et des acteurs des associations nationales culturelles alors qu’il a déjà plié sa réforme sur le système éducatif. La couleur est déjà annoncée pour le prochain dialogue politique.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 20 novembre 2021)
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