
Courrier international – Le parc a vocation à devenir la “première destination touristique du monde inspirée des plateformes pétrolières offshore”, affirme un communiqué du Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite. Le projet comprend notamment la construction de trois hôtels, de onze restaurants et de montagnes russes en pleine mer, détaille CNN.
À quelques jours de l’ouverture de la COP26, organisée à Glasgow, l’annonce de la création d’un parc d’attractions offshore sur le thème des plateformes pétrolières en Arabie Saoudite ressemble à une mauvaise farce. La toute nouvelle attraction imaginée par le royaume saoudien n’a pourtant rien d’une blague, raconte CNN. Ce “parc de l’extrême” de 150 000 mètres carrés doit être installé sur un complexe pétrolier du golfe Persique pour devenir la première attraction touristique du genre.
Si le calendrier de sa réalisation n’a pas été précisé, le projet, baptisé The Rig (la plateforme), bénéficie pour l’instant des financements du Fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie Saoudite. Il comprend notamment la construction “trois hôtels et onze restaurants répartis sur plusieurs plateformes connectées, ainsi que des montagnes russes et des activités extrêmes telles que le saut à l’élastique et le parachutisme”, détaille la chaîne d’information américaine. Une vidéo promotionnelle vantant la “multitude d’offres d’accueil, d’aventures et d’expériences sportives aquatiques” a été publiée au début du mois d’octobre.
#PIF announces “THE RIG.” Project.
The world’s first tourism destination inspired by offshore oil platforms.Read more: https://t.co/s3TLJ8mbVh#THERIGsa pic.twitter.com/YlC2kZ2yll
— Public Investment Fund (@PIF_en) October 16, 2021
Rivaliser avec Dubaï, Abou Dhabi et Oman
Ce projet “unique” compte attirer “des touristes du monde entier”, avance le PIF. Il s’inscrit dans la stratégie Saudi Vision 2030, qui vise à rendre l’Arabie Saoudite attractive pour diversifier son économie, essentiellement fondée sur la production de pétrole. Si des millions de visiteurs musulmans se rendent chaque année en pèlerinage à La Mecque, le pays, où les lois fondées sur la charia islamique restreignent considérablement les droits des femmes et où le respect des droits humains est constamment remis en cause, reste peu populaire pour les touristes internationaux.
Le pays est pourtant “déterminé à se positionner comme un acteur central et séduisant à l’échelle internationale pour rivaliser avec les villes voisines de Dubaï, d’Abou Dhabi et d’Oman”, décrypte CNN. L’objectif serait d’atteindre les 100 millions de touristes annuels d’ici la fin de la décennie, soit le double des chiffres record revendiqués par Paris en 2018.
Source : Courrier international
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