
Le 27 septembre 2011 est une date importante dans le combat des négro-mauritaniens contre le génocide biométrique. Le jeune mauritanien Lamine Mangane, âgé de 17 ans, est assassiné à Maghama au Sud du pays lors d’une manifestation à l’initiative du mouvement citoyen TPMN contre le recensement discriminatoire du régime de Ould Aziz.
Après une décennie de cet assassinat, le criminel de Lamine Mangane n’est toujours pas inquiété par la justice mauritanienne. Les enquêtes sont gelées ou tout simplement rangées dans les tiroirs des tribunaux. C’est la même procédure judiciaire avec le jeune charretier Abass Diallo assassiné le 28 mai 2020 par un soldat de l’armée lors d’une patrouille à Winding dans le département de M’Bagne.
Deux jeunes mauritaniens tombés sous les balles de la soldatesque d’un régime raciste. La diaspora n’oublie pas et interpelle Ould Ghazouani pour la réouverture d’une enquête et l’indemnisation de toutes les victimes de cette tragédie. La consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale ne peut pas aller avec l’impunité. Et également la CNDH commission nationale des droits de l’homme et les ONG nationales pour faire pression contre le gouvernement. Justice pour Mangane.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 28 septembre 2021)
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