Covid – À quoi s’attendre quand on part vivre à l’étranger en pleine pandémie ?

Courrier Expat – L’apparition du Covid-19 a rendu les séjours à l’étranger très difficiles pour certains, quand d’autres ont réussi à s’accommoder des restrictions sanitaires et des fermetures des frontières.

Depuis bientôt deux ans, le monde est bouleversé par une pandémie. Chacun vit au rythme des confinements, vagues épidémiques, des restrictions sanitaires et autres fermetures de frontières, au point que l’expatriation n’a peut-être jamais été aussi difficile et incertaine au XXIe siècle.

Ces derniers mois, pour beaucoup, expatriation a d’ailleurs rimé avec déception. Plusieurs ont raconté comment leur expérience a été chamboulée par l’apparition du virus. Vivant dans un pays étranger quand les premiers cas sont apparus, ils ont dû s’isoler loin de chez eux, ne rendant que plus présent un sentiment de solitude et de nostalgie que l’on peut avoir quand on habite à des milliers de kilomètres de son pays natal.

Loin donc de l’idée réjouissante d’effectuer un séjour à l’étranger, comme témoignait en janvier Jérémy, un Français installé au Canada :

Cette pandémie et les mesures pour la contrôler ont détruit tous mes rêves.”

Retour à la maison plus tôt que prévu

 

Anticipant ce scénario, ils sont nombreux à être rentrés dans leur pays natal dès qu’une occasion s’est présentée. Bloomberg et le Financial Times ont donné la parole à des expatriés fatigués de vivre loin de chez eux, de leurs proches ou simplement terrifiés à l’idée de se retrouver bloqués à l’autre bout du monde, comme ce fut le cas de nombreux étrangers en Australie.

La journaliste américaine Katie Warren, expatriée pendant de longs mois à Singapour, a elle aussi fait le choix de rentrer. Elle raconte sur le site d’information Insider en avoir eu assez de ne pas pouvoir être aux côtés de sa famille, tout en ayant du mal à faire des rencontres à cause du Covid-19 dans la cité-État qui l’accueillait.

Dans un registre similaire, Aïna Skjellaug, une journaliste du Temps d’origine norvégienne, a retracé pour le quotidien suisse ses longs mois passés loin des siens et explique avoir été rongée par le sentiment de manquer de nombreux rendez-vous, tristes ou festifs. Comme le fait de ne pas avoir pu présenter sa fille à sa grand-mère à cause des restrictions sanitaires.

 

Quand le grand départ n’a pas lieu

 

D’autres à l’inverse, malgré la pandémie, auraient quand même voulu partir. Mais à cause de la fermeture des frontières, ils n’ont tout simplement pas pu se rendre à l’étranger, faisant une croix sur plusieurs mois voire des années de préparation. Le Times Higher Education relate par exemple l’histoire de nombreux étudiants étrangers, pourtant acceptés dans des universités au Japon, mais ne pouvant s’y rendre à cause des restrictions sanitaires.

Cependant, il est important de souligner que tous n’ont pas mal vécu leur expatriation en pleine pandémie. Certains ont eu la chance de passer ces derniers mois dans des pays où le virus a eu moins de conséquences sur la vie quotidienne, comme ils nous l’ont raconté en mars, et ont réussi à apprécier leur expérience à l’étranger.

 

L’expatriation continue malgré tout de séduire

 

Selon une étude citée par le site d’information CNBC, 60 % des étudiants qui voulaient partir suivre un cursus à l’étranger avant la pandémie auraient toujours des envies de départ, preuve que l’expatriation continue de séduire. La Suisse en est un bon exemple : plusieurs grandes universités ont vu une hausse du nombre d’inscrits en provenance de l’étranger, comme le rapporte Swissinfo.ch.

 

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Source : Courrier Expat

 

 

 

 

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