Décédé ce lundi après 39 années passées dans le coma, l’ex-défenseur international français Jean-Pierre Adams a eu un parcours singulier, marqué notamment par cette « garde noire » formée avec Marius Trésor en sélection.
Ancien défenseur international français (22 sélections entre 1972 et 1976), Jean-Pierre Adams est décédé ce lundi, au CHU de Nîmes, à l’âge de 73 ans. Il était plongé dans un profond coma depuis le 17 mars 1982, à la suite d’une erreur d’anesthésie.
Passé par le Nîmes Olympique (1970-1973), l’OGC Nice (1973-1977), le PSG (1977-1979), notamment, Jean-Pierre Adams a marqué l’histoire des Bleus par son association avec Marius Trésor, formant une charnière centrale défensive redoutable surnommée « la garde noire ».
Né le 10 mars 1948 à Dakar, au Sénégal, Jean-Pierre Adams passe la majorité de son enfance en France, son pays d’adoption.
C’est avec l’entente Bagneaux-Fontainebleau-Nemours (1967-1970) que le défenseur central (deuxième à partir de la droite, dans la rangée du bas) se fait remarquer, devenant vice-champion de France amateur en 1968 et 1969 (il n’était pas encore arrivé lors de ce même titre honorifique en 1967).
Il (tout à droite) rejoint alors le Nîmes (1970-1973) de Kader Firoud en D1. Avec, à la clé, une quatrième place en 1971 et une deuxième place en 1972 (et une Coupe des Alpes cette année-là, en battant les Girondins de Bordeaux d’Alain Giresse 7 à 2 en finale).
Ses bonnes performances lui valent d’être appelé en équipe de France (ici contre la Colombie, en 1972).
Le début d’une belle histoire de quatre ans avec les Bleus (22 sélections pour 21 titularisations et 1 876 minutes jouées).
On peut le voir ici dans le vestiaire tricolore, au côté du gardien Georges Carnus.
Ou encore ici en compagnie d’Henri Michel, en pleine dégustation.
Mais son passage en équipe nationale est surtout marqué par son association formée avec Marius Trésor. En charnière, les deux compères font naître la fameuse « garde noire ».
Le duo est redoutable sur le terrain, comme en dehors. Exemple à l’occasion d’une partie de cartes lors d’un rassemblement.
En club, la suite de sa carrière s’écrit à Nice (ici en Coupe de l’UEFA face à l’Espanyol Barcelone), entre 1973 et 1977.
Puis au PSG, de 1977 à 1979. Avant des ultimes piges à Mulhouse et Chalon.
Le 17 mars 1982, après une erreur d’anesthésie lors d’une opération d’un genou, il est plongé dans le coma. Pendant un peu plus de trente-neuf ans, donc.
Durant tout ce temps, sa femme Bernadette a veillé sur lui.
L’Équipe présente ses plus sincères condoléances à sa famille.
Source : L’Equipe (France)
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
