Le parti mauritanien pour la défense de l’Environnement se démarque de la coalition de l’opposition censée aller à la concertation nationale avec une feuille de route approuvée par le président mauritanien. Les verts claquent la porte pour marteler leur désaccord sur l’esprit et la lettre de ce rendez-vous.
A l’origine de ce divorce sans consentement mutuel du parti mauritanien pour la défense de l’Environnement avec la coalition de l’opposition, le silence sur le passif humanitaire de la feuille de route qui sert de base de discussion à la prochaine concertation nationale.
Les verts n’entendent pas être ridicules et complices d’une situation qui perdure et qui empoisonne la vie politique et divise les Mauritaniens pratiquement depuis les déportations de plus de 60 000 négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali en 1989 et l’assassinat de 28 soldats négro-mauritaniens à Inal en 1991.
Son président Mohamed Delahi est intransigeant sur les principes d’un dialogue national en présence des veuves et orphelins et victimes des évènements entre le Sénégal et la Mauritanie et les associations nationales des droits de l’homme. Les verts ne veulent un jour être rattrapés par l’histoire en participant à cette mascarade encouragée par certains partis de la coalition qui veulent tout accaparer avant le rendez-vous qui n’est pas encore fixé.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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