Le colonel Ely Zayed Ould Mbarek est provisoirement représentant mauritanien de la mission de paix Onusienne à Bangui en RCA. Cette prise de fonction continue de susciter l’indignation sur les réseaux sociaux.
Ely Zayed Ould Mbareck est soupçonné de tortionnaire et ethno génocidaire durant les années de braise sous le régime de Ould Taya en particulier entre août 90 et avril 91, période au cours de laquelle il aurait participé activement à la campagne de torture et à l’exaction extrajudiciaire de 28 soldats noirs à Inal, au Nord du pays.
Ce choix des Nations-Unies pour une mission de paix à Bangui en RCA est pointé du doigt par les observateurs comme une légèreté des autorités de Nouakchott sous pression diplomatique malgré les protestations des victimes, veuves et orphelins et les rescapés des événements de1989.
Le colonel Ould Mbareck était officier de sécurité militaire dans la deuxième région militaire à F’dérick. Les réseaux sociaux dénoncent cette nomination en contradiction avec l’esprit et la lettre de la charte des Nations-Unies et la déclaration universelle des droits de l’homme. C’est le sens et la portée d’une lettre qui circule ce début de semaine et qui met en avant la disqualification du missionnaire mauritanien.
L’auteur de cette lettre invite tous les patriotes mauritaniens à écrire en particulier au secrétaire adjoint des Nations-Unies et au représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en RCA, le sénégalais Mankeur N’Diaye déjà saisi par des voix autorisées mais qui garde le silence.
Les observateurs pointent du doigt que cette page sombre de l’histoire mauritanienne n’est même pas prise au sérieux par les autorités politiques des voisins de la Mauritanie surtout le Sénégal et le Mali où plus de 60 000 négro-mauritaniens y ont déportés.
C’est également l’impunité de tous les criminels qui bénéficient toujours de la loi d’amnistie de 1993, qui est toujours ressentie comme une injustice par toutes les victimes du génocide des noirs. Ould Ghazouani ne fait pas mieux que son prédécesseur encore moins que les autres depuis 2005, excepté Sidioca. L’unité nationale et la cohésion sociale passent par le règlement définitif du passif humanitaire
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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