La capitale mauritanienne subit à nouveau des délestages que les habitants croyaient révolus avec la restructuration engagée par la nouvelle direction pour éponger la dette et les nouvelles réformes annoncées tardent à venir.
Les coupures d’électricité intempestives cette semaine tapent sur les nerfs des abonnés dont beaucoup ne comprennent pas la hargne des agents de la SOMELEC sur leurs compteurs arrachés faute d’avoir payé leurs factures. Une brutalité incompréhensible qui remet sur le tapis la gestion de ce mastodonte de l’électricité qui fait sa loi alors que c’est un service public. L
a scission de la société en deux entités distinctes, production et distribution, n’a pas changé les habitudes encore moins la qualité du service. Les clients sont rarement prévenus des coupures.
Tous ces problèmes sont liés au fait que 70 pour cent du personnel sont des temporaires et peu de cadres dispose d’une expertise technique et le système informatique vient à peine de se moderniser.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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