
Après plus d’un mois de détention préventive, l’ex-président mauritanien attend l’issue de son sort. Dix accusations au moins sont retenues contre lui par le parquet général de Nouakchott dont celles relatives à la corruption, à l’enrichissement illicite et au blanchiment d’argent.
Depuis que Ould Aziz est placé sous contrôle judiciaire, les Mauritaniens attendent un procès équitable. C’est ce que confirme cette semaine à Nouakchott le président de la commission chargée de la communication du collectif des avocats de la partie civile du dossier de la décennie dans une conférence de presse.
Cette sortie médiatique ne laisse plus planer de doute que le procès du principal accusé est en bonne voie. Le sort de l’ex-président en détention préventive en juin dernier, sera scellé bientôt. Les dix chefs d’accusation retenus par le parquet général ne donnent aucune chance à l’accusé principal d’échapper à la justice. Si le dossier de la décennie a des relents politiques du fait de l’ancienne fonction de Ould Aziz, il n’en demeure pas moins que c’est une affaire judiciaire. L’ancien président est poursuivi pour des faits ordinaires.
Il peut donc être jugé par un tribunal ordinaire. Seule une accusation de haute trahison pourrait le conduire devant la haute cour de justice. Ce que souhaite la défense pour brouiller les cartes. Les observateurs ne s’attendent pas à un règlement de compte qui annihilerait tous les efforts des parlementaires qui avaient élaboré un rapport accablant sur la gouvernance de l’ex-président.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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