Mauritanie : les premières secousses de la Haute cour de justice

C’est le député de l’UPR Ould El Yedali qui porte la présidence de la Haute cour de justice après le désistement et le retrait de la cour du député Ould Djah pressenti par le parti avant l’élection. Une passation de pouvoir considérée comme une volonté de neutralité de l’ancien président du groupe parlementaire de l’UPR qui avait dirigé la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire de la décennie de Ould Aziz.

Le rebondissement au dernier moment de l’élection du président de la Haute cour de justice est révélateur de l’enjeu politique sur l’affaire politico-judiciaire de la décennie de Ould Aziz. Le désistement et le retrait de la Haute cour de justice du député Ould Djah pressenti par le parti est un quasi faux bond maîtrisé pour éviter au président d’être juge et partie en tant qu’ancien président du groupe parlementaire de l’UPR et de la commission d’enquête parlementaire.

Un enjeu de taille de pouvoir pour faire face à la défense au cas où l’ex-président serait accusé de haute trahison. Après un long coma, la HCJ vient d’être ainsi opérationnelle avec la nomination du député de l’UPR Ould El Yedali comme président et assisté d’un autre député du même parti et d’un député de l’opposition UFP-RFD. Cette répartition des postes rend crédible la Haute cour malgré cette secousse dès les premières heures. Les mauritaniens attendent maintenant l’épilogue du feuilleton politico-juridique qui commence à perdurer

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 28 juillet  2021)

 

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