Le président du syndicat des journalistes mauritaniens traite les journalistes négro-mauritaniens extrémistes et les haratines d’aucune assise

Le président du syndicat des journalistes mauritaniens (SJM) Mohamed Salem Ould Dah, dont le mandat arrive à terme, a traité les journalistes négro-mauritaniens “d’extrémistes et les haratines d’aucune assise au sein du syndicat”.

 

Dans un vocal, largement partagé, vendredi soir, il a assuré qu’au sein du SJM, il fait face à quelques groupes hostiles “principalement des journalistes proches de Tawassoul (islamistes) et que ces derniers, se liguent le plus souvent, avec les extrémistes négro-mauritaniens”.

Avant d’ajouter, que tout dernièrement, un groupe réduit des jeunes haratines, “sans aucune assise”, au sein du syndicat, multiplie des hostilités face à l’ordre établi. Il s’est moqué de la candidature du “petit hartani- Eheraytani” en parlant du journaliste Saleck Zayed. Il a critiqué également le front des régionaliste du Trarza lequel selon lui affiche moins d’hostilité ces derniers temps.

Des élections d’un nouveau bureau sont prévues à l’issue du congrès qui se tiendra le 16 et 17 juillet 2021.

Ould Dah a partagé, ce samedi 11 juillet, un nouveau vocal, dans lequel il présente ses excuses publiques aux journalistes et à l’opinion nationale.

Mohamed Salem Ould Dah est nasseriste, tendance Comités révolutionnaires de Kadhafi. Né à Nouakchott ou il a grandi dans le quartier El Mina.Imposé à la tête du Syndicat national des journalistes par les officines nasseristes du pouvoir depuis quelques années, il s’est résolument évertué à exclure les journalistes francophones du pays de tous les programmes de formation et de partenariat.

Le vocal en question était dans le cadre d’un échange entre Ould Dah et un haut cadre nasseriste. Ils étaient en train de coordonner pour que l’un des deux nasseristes, candidats à la présidence du SJM (ould Taleb et ould Dah).Preuve que les groupuscules nationalistes chauvins continuent de jouer un rôle de manipulateurs dans la vie de la nation.

Par ailleurs, directeur d’un pompeux centre dénommé Centre Arabo-africain des études et recherches, fonctionnant avec des fonds étrangers douteux, il a toujours refusé de débattre des grandes questions nationales dans les programmes de ce centre.

Aujourd’hui, il affiche un racisme que tout le monde connaissait à travers cet audio largement diffusé sur la place publique.

La rédaction

Source : RMI-Info

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