Mauritanie : vers une paralysie de l’éducation nationale

La capitale mauritanienne pourrait être à partir de lundi prochain, l’épicentre d’une grève simultanée des enseignants et des professeurs de collège et lycée. Une mobilisation des syndicats au moins pour dix jours sous le signe de la fermeté contre la nouvelle réforme.

C’est un début de juin difficile qui se profile à l’horizon. Au moins dix jours de débrayage des enseignants et professeurs du secondaire à l’appel de leurs syndicats pour demander l’amélioration de leurs conditions de travail. En filigrane de cette mobilisation, le rejet des tests d’évaluation des enseignants du Fondamental considérés humiliants pour ceux qui sont déjà titulaires et en exercice depuis de longues années.

Le ministre de l’enseignement supérieur vient de faire les frais d’une longue perturbation de son département. Il n’a su trouver des solutions aux problèmes des cours et des conditions des étudiants.

Le ministre de l’éducation nationale tente de contourner cette grogne syndicale qui risque de perturber le secteur voire une paralysie du pays de plusieurs jours, en proposant dans les jours à venir un plan pour mettre fin au long conflit des prestataires de service qui demandent leur recrutement dans la fonction publique. Nouakchott s’apprête à devenir l’épicentre de ce vaste mouvement de ras-le-bol des enseignants.

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 30 mai 2021)

 

 

 

 

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