
Les observateurs reviennent cette fin de semaine sur l’entretien du porte-parole du gouvernement ould Salem sur RFI, considéré comme un signe d’apaisement entre Ould Ghazouani et l’ex-président Ould Aziz.
Le ministre de l’enseignement supérieur a en effet esquivé toutes les questions sur l’ex-président Ould Aziz pour mettre en avant la séparation des pouvoirs voulue par Ould Ghazouani dans ce dossier brûlant de la décennie dont la procédure commence à être longue pour l’opinion publique qui s’interroge sur les confidences rocambolesques de Ould Aziz à Jeune Afrique.
Le porte-parole du gouvernement ne semble pas accorder beaucoup d’importances aux accusations de l’ancien président de l’impasse économique et politique actuelle du gouvernement.
En renvoyant constamment les questions de RFI à la justice mauritanienne, l’ancien directeur de campagne de Ould Aziz et actuel ministre de l’enseignement supérieur, entend apaiser un climat tendu entre deux anciens tandems d’un régime qui a fait ses preuves durant au moins dix ans.
Un équilibriste politique pour ménager choux et chèvre mais qui ne servira pas à le maintenir au prochain gouvernement attendu incessamment à Nouakchott. Ould Salam est promu à un meilleur poste à l’Union africaine. Il n’a rien à perdre dans cet exercice médiatique auquel il est habitué comme en témoigne cet entretien avec RFI considéré comme une tentative de rapprochement entre l’ancien mentor et son ancien élève.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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