Une vingtaine de ces malfrats est aujourd’hui écrouée, la plupart du reste sous contrôle judiciaire, rapporte jeudi 29 avril Le Calame qui indique que la bande était dirigée par des récidivistes sortis de prison.
Mosy, le chroniqueur faits divers de l’hebdomadaire mauritanien, raconte comment la police a mis la main sur cette bande qui a défrayé la chronique au début du ramadan à Sebkha mais aussi à Elmina.
« Une famille victime de cette dangereuse bande [a pris] contact avec un parent membre de la brigade « Police secours ». Celle-ci tend un piège qui permet d’épingler un bon tiers de la bande dont ses deux principaux chefs. L’arrestation de leurs complices n’a plus été qu’une question de temps », explique-t-il.
Au début du ramadan, les habitants d’El Mina et de Sebkha ont vécu dans la terreur plusieurs nuits durant.
« Une bande composée de plus de trente jeunes délinquants dirigée par des récidivistes sortis de prison faisait des dizaines de victimes. On les voyait circuler très tôt, armés de poignard, machette, couteau et tournevis, braquant tout passant », rappelle le chroniqueur faits divers du Calame.
« Qui ose tenir tête est battu rudement, parfois grièvement blessé. Ils attaquent des marchés au moment de leur fermeture et en amassent un gros butin. Plaintes et déclarations pleuvent aux commissariats. Des patrouilles arrêtent quelques suspects mais les agressions et braquages se poursuivent », décrit Mosy.
Babacar Baye Ndiaye
Nouakchott – 30/04/2021
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