Même si de plus en plus d’Américains sont vaccinés contre le Covid-19, les États-Unis s’inquiètent de la virulence des variants. Vendredi 16 avril, la Maison blanche a annoncé qu’elle investirait 1,7 milliard de dollars sur les 1 900 milliards de dollars du plan d’aide à l’économie, voté par le Congrès à l’initiative du président Joe Biden en mars, pour lutter contre les variants, rapporte le Financial Times.

Une grande partie des fonds serviront à améliorer la capacité de surveillance génomique du pays, de façon à identifier chaque gène du virus, à étudier les différences entre eux et ainsi à “comprendre si ces mutations modifient le comportement du virus”.

Retard sur le séquençage

 

Selon les experts, le séquençage génomique aux États-Unis “a pris du retard par rapport au Royaume-Uni, entravant les efforts américains pour détecter et répondre à l’émergence de nouveaux variants”. Et notamment celui détecté en Grande-Bretagne l’an dernier, qui “est devenu la souche prédominante aux États-Unis, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC)”. Fin décembre, le CDC avait reconnu que les États-Unis n’avaient séquencé qu’environ 0,3 % des tests.

 

Près de la moitié de la population adulte américaine a déjà reçu une dose au moins de vaccin contre le Covid-19. Mais le déploiement impressionnant de la campagne de vaccination aux États-Unis a été entaché cette semaine par les annonces de rares cas de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu le Johnson & Johnson.

 

Les fabricants de vaccins travaillent à améliorer les vaccins existants pour les rendre plus résistants aux mutations. Le fabricant du vaccin américano-allemand de PfizerBioNTech a annoncé début avril que son vaccin était efficace contre le variant dit “sud-africain”.