Tels étaient les thèmes sur lesquels je me suis penché avec différents panélistes en marge de la foire des associations au musée national.
En substance il était question de rappeler le rôle que pourrait jouer la diaspora dans le processus de développement du pays.
Cela dit, j’ai tenu à rappeler à l’assistance que la diaspora n’a pas vocation -ni les moyens- de se substituer à l’Etat dans la définition des politiques économiques.
Par ailleurs, on a mis l’accent sur la nécessité de poser un cadre incitatif pour le co-financement ou l’octroi de garanties à la diaspora ( banques de la diaspora, fonds d’investissements, facilitations fiscales et surtout une réelle volonté politique de les associer) qui voudrait investir en Mauritanie.
A travers ce point, il fallait dissiper les doutes et lever les équivoques en précisant que la diaspora n’est pas dans une dynamique de concurrence avec ceux qui sont au pays, mais elle s’inscrit dans une approche complémentaire pour le bien de tous.
Puis, j’ai tenu à rappeler que la diaspora ne se limite pas à l’Occident ou au Moyen Orient. Il nous arrive souvent d’oublier l’apport significatif des diasporas mauritaniennes d’Afrique.
Enfin, l’ensemble des panélistes que nous étions ont insisté sur les opportunités que dispose le pays.
Opportunités dont la gestion équitable et égalitaire créera un monde des possibles pour la jeunesse de notre pays.
NB: À cela il faut des impératifs : un enseignement de qualité, la justice sociale, l’égalité citoyenne et un fort sentiment d’appartenance à un destin commun.
Nous sommes la solution !
Diallo Saidou Dit Thierno
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