Mauritanie : la SOMELEC sur les traces de l’exclusion

En septembre prochain, la société mauritanienne d’électricité marchera avec deux entités distinctes une direction de production et de transport et une autre de distribution et de commercialisation d’électricité et 6 têtes centrales avec 21 directeurs qui seront épaulés par 11 conseillers et 10 chargés de mission tous issus de la même communauté sauf un.

Un nouvel organigramme monocolore qui ne laisse aucun doute sur la politique d’exclusion et de marginalisation du régime de Ould Ghazouani qui en réalité n’a changé que sur le plan de la forme. Cette continuité du régime de Ould Aziz aujourd’hui sur les bancs des accusés inquiète les observateurs qui s’interrogent sur le sens et la portée du rapport de la commission d’enquête parlementaire.

Cette discrimination à ciel ouvert dans les nominations dans les sociétés à capitaux publics gangrène la société mauritanienne et accentue la fracture sociale. C’est également le passé de mauvaise gestion des deniers publics qui est pointée du doigt. La nomination au moins d’une cinquantaine de cadres risque d’avoir un impact sur le budget de la société.

A la SOMELEC comme dans l’armée la gendarmerie la police et la garde nationale, dans la haute administration l’exclusion des deux composantes nationales les négro-africains et haratines n’est plus à démontrer.

 

 

 

 

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 03 mars 2021)

 

 

 

 

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