Espace – Le robot Perseverance s’est posé sans encombre sur Mars, un succès pour la Nasa

Le rover de la Nasa a atterri sur la planète rouge, jeudi, a et immédiatement envoyé ses premières photos. Durant sa mission de deux ans, il va chercher des traces de vie microbienne ancienne.

« Succès ! Le rover Perseverance de la Nasa vient d’atterrir sur Mars”, s’exclame National Geographic. Après un voyage de plus de six mois et de quelque 470 millions de kilomètres à travers l’espace, le robot a atterri sans encombre sur la surface de la planète rouge, jeudi 18 février, débutant une mission de deux ans qui vise à y trouver des traces d’une ancienne vie extraterrestre.

Mohan Swati, en charge des opérations de guidage, a annoncé la nouvelle depuis la salle de contrôle du Jet Propulsion Laboratory de l’agence spatiale américaine, à Pasadena, en Californie,   :

Atterrissage confirmé. Perseverance en toute sécurité sur la surface de Mars.”

 

Le Los Angeles Times décrit l’explosion de joie qui s’est ensuivie, au sein de l’équipe de contrôle de la mission, dans une ambiance un peu particulière à l’ère du Covid-19. “Les joyeux membres (…) ne pouvaient pas se serrer dans leurs bras ni se faire un high-five, comme ils le feraient normalement en temps de non-pandémie. Mais leurs doubles masques ne cachaient pas les sourires sur leurs visages lorsqu’ils applaudissaient et poussaient des cris de joie, à quelques mètres les uns des autres.”

 

Premières photos

 

“Percy” – le surnom affectueux donné au robot dans la salle de contrôle, raconte CNN – a envoyé ses premières photos dès que ses roues ont touché le sol martien. Les images, sur lesquelles on voit l’ombre du rover, montrent le cratère de Jezero, son site d’atterrissage – une “destination désolée”selon les mots de Wired.

 

Le président américain, Joe Biden, a salué un peu plus tard un atterrissage “historique”, preuve selon lui du “pouvoir de la science” et de “l’ingéniosité américaine”.

 

Une mission “ambitieuse”

 

“Il y avait de nombreuses raisons de célébrer” ce succès, jeudi, opine Time. “Mais, à certains égards, le rover est arrivé trop tard – 3,5 milliards d’années trop tard, en fait”, ironise le magazine. Les scientifiques estiment qu’à cette époque, “le cratère de Jezero était le lac Jezero”. “Il y avait une atmosphère et il y avait de la chaleur et il y avait beaucoup d’eau – et, tout cela étant présent, il y avait peut-être de la vie.” Cependant, peu de temps après, “Mars a perdu son champ magnétique et donc 99 % de son atmosphère et la quasi-totalité de son eau, transformant la planète en un désert glacial”, telle qu’elle est encore aujourd’hui.

Si jamais cette vie primitive a été présente, elle pourrait toujours l’être aujourd’hui – sous la forme de restes fossilisés et de matière organique dans l’ancien limon du lac desséché. C’est pour cette raison que la Nasa a choisi Jezero pour sa mission d’exploration de Mars la plus ambitieuse à ce jour – et c’est pour cette raison que les responsables de l’agence semblaient si festifs aujourd’hui.”

“Les États-Unis parviennent à ne pas rater quelque chose pour une fois”grince de son côté le New York Magazine. La publication juge que “même si une pandémie ravage le pays et si la majeure partie du Texas a été plongée dans le XIXe siècle (des centaines de milliers de foyers et entreprises restaient sans électricité jeudi dans cet État du sud des États-Unis, en prise à une vague de froid inédite et meurtrière), l’Amérique peut encore faire une chose correctement : envoyer un robot dans l’espace.”

Source : Courrier international

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